Bien que la classification des palissandres et bois de rose reste en vigueur, les instruments de musique et leurs accessoires bénéficient d'une dispense de certificat depuis le mois de Décembre 2019. Il circule donc sous ces formes sans certificat, au même titre que le pernambouc. Cet article ne s'applique donc plus aux accessoires en palissandre. Nous avons tout de même décidé de laisser cet article en ligne car tout ce qui touche au palissandre brut (non travaillé), ou aux autres espèces potentiellement référencées en annexe II de la convention CITES, et qui ne bénéficient pas de la dérogation seront traités de la façon indiquée dans cet article. De plus, les informations concernant le "passeport pour instrument" demeurent valables, et ne sont pas dénuées d'intérêt si l'on souhaite voyager sereinement avec son instrument.
Depuis le 1er Janvier 2017 est appliquée la décision de la commission pour les plantes de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction), qui régit, réglemente, et surveille le commerce des espèces fragilisées ou menacées, de placer les différentes espèces de palissandre (du genre Dalbergia) à l'annexe II1. Cet annexe recense les espèces dont le commerce est strictement régulé, afin de pouvoir suivre les stocks mondiaux et les mouvements de ces espèces, pour mieux protéger les individus les constituants. Cependant, le commerce n'en est pas interdit comme celles figurant à l'annexe I, dont le seul représentant des palissandre y figurant est le palissandre de Rio (Dalbergia Nigra), et ce depuis 1992.
Cette annexion a été accompagnée d'un certain nombre de rumeurs et de contre-vérités qui se sont propagées créant un vent de panique dans le monde de la lutherie et de la musique. Afin de dissiper la confusion qui règne, voici ce qu'il en est, en termes simples, et quelles obligations incombent à chacun en cas de possession ou de commercialisation d'instrument ou d'accessoires contenant du palissandre.
Lire la suite : actu : Palissandres et CITES: Qu'en est-il réellement?
Le "Tourneur en bois" d'autrefois est un artisan polyvalent. L'esprit débrouillard et parfois un peu poète, son métier s'est souvent développé autour d'une activité régionale (manches d'outils à Sheffield, couverts de table dans le Vercors, ou chevilles de violon en Lorraine).
Au fil de l'histoire, il a su profiter des modes, comme la fabrication des perles en ivoire, des pièces de jeux en buis, ou des serinettes, cette boite à musique imitant le chant des oiseaux.
Bien de respectables violoncelles de 200 ans, échangés sur les ventes, ont attiré mon oeil. En les voyant, j’ai eu un sentiment d’incongruité : Comme un meuble de style recouvert de bois synthétique. Irrésistiblement attiré par le cordier rutilant en plastique, ne voyant plus que lui, je fulminais que ce string indécent me cache l’instrument. Il y avait quelque chose à améliorer sur ce cordier, du moins pour l’unité esthétique.!
Alors que le violon se fabrique avec de l’érable ondé et du sapin pour la table de résonnance depuis 300 ans, les bois utilisés en accessoires ont connu une plus grande diversité. Leur fonction mécanique impose une bonne résistance à la traction (pour les cordiers), à la torsion (pour les chevilles), ou à l’usure (pour la touche).